Berlin, 15 janvier 1919 : socialistes et nationalistes assassinaient Rosa Luxemburg

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Rosa Luxembourg / Wikimedia commons

Il y a cent ans, le 15 Janvier 1919, Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht étaient assassinés à Berlin. Le mouvement révolutionnaire, qui constituait l’avant-garde du pacifisme en Allemagne, était ainsi décapité. La jeune République allemande, née en novembre 1918 des cendres de la Première Guerre Mondiale, était dirigée par des sociaux-démocrates. Hostiles aux mouvements révolutionnaires, ils font appel aux troupes militaires et para-miliaires dirigées par des officiers d’extrême-droite pour écraser les foyers de révolte. Les « corps francs », lâchés sur Berlin, mènent une répression sanglante.


Le 15 janvier « Rosa La Rouge » et Karl Liebknecht, les fondateurs du jeune parti communiste allemand, sont arrêtés dans un appartement de cache et exécutés.

« L’ordre règne à Berlin »

Plusieurs facteurs ont joué un rôle déterminant dans l’échec de l’insurrection “spartakiste” (nom donné au mouvement communiste allemand, en référence à Spartacus). Le contexte est indissociable des séquelles de la Grande Guerre en Allemagne. Ce pays sort exsangue du premier conflit mondial. Les pertes humaines sont terribles. Les soldats sont les premiers à faire les frais de ce conflit sanglant, mais c’est toute la démographie allemande qui est touchée : le déficit de naissances est évalué à 5 436 000. La population civile est sévèrement mise à l’épreuve, le blocus naval anglais empêchant toute importation pendant la guerre. L’Allemagne se révèle vite acculée et incapable de nourrir sa population. Le mot d’ordre du 1er mai 1916 lancé par Karl Liebknecht est « Brot ! Freiheit ! Frieden ! » : Pain ! Liberté ! Paix!

À la misère s’ajoute une situation politique confuse : les Allemands sont jugés coupables par les forces alliées et exclus de toute négociation. L’armistice est signé le 11 novembre 1918 et la Conférence de la paix commence dès janvier 1919 pour aboutir au traité de Versailles, le 28 juin 1919. Le pays perd une part de son territoire, est démilitarisé, et les frais de réparations sont fixés à 132 milliards de marks – même si en fin de compte, l’Allemagne ne versera que 22,8 milliards de marks en raison de sa faiblesse économique.

Combien sont capables, dans ce climat délétère, d’entendre le discours de Karl Liebknecht qui pointe le militarisme, excroissance du capitalisme, comme seul ennemi des Allemands, et qui en appelle à l’alliance du prolétariat international contre le capitalisme ?

Du côté de la gauche, les différences ne tendent qu’à s’accroître entre la majorité de la direction du parti social-démocrate et une frange plus radicale. Au parlement, Karl Liebknecht est le seul délégué de son groupe à refuser de voter les crédits de guerre. Comme Rosa Luxemburg, il est accusé de trahison et est condamné à 4 ans de prison. Les sociaux-démocrates n’osent pas aller à contre-courant du militarisme ambiant.

À l’Est, la Révolution russe est perçue comme une lueur par le mouvement communiste allemand. Rosa Luxemburg, spécialiste des questions russes au sein du Parti Social-Démocrate Allemand, analyse l’événement. Si elle ne tarde pas à émettre des critiques à l’égard de Lénine, les ouvriers communistes allemands voient dans cette révolution la preuve qu’il est possible de gagner.

C’est la défaite allemande, avec les horreurs subies par les soldats au front, qui provoque une révolte et aboutit à l’abdication de Guillaume II en novembre 1918. Une insurrection s’ensuit ; elle est initiée par les marins de Kiel, qui créent un conseil de soldats et y prennent le pouvoir. L’Allemagne s’enflamme. À Berlin, le 9 novembre, les grèves éclatent. Mais le SPD ne veut pas d’une révolution à la russe et manœuvre pour ne pas se laisser déborder. À la tête de nombre de comités de soldats et d’ouvriers, il n’a cesse de vouloir centraliser le pouvoir, et en appelle à l’élection d’une Assemblée constituante, ce qui signifierait de fait la fin du pouvoir des comités d’ouvriers et de soldats.

Le Parti Communiste Allemand (KPD) est fondé lors du congrès qui se tient du 29 décembre 1918 au premier janvier 1919. Malgré l’avis de Rosa Luxemburg, les révolutionnaires radicaux refusent de jouer le jeu des élections. L’insurrection est lancée. La théoricienne pense que le moment n’est pas parvenu à maturité mais soutient les insurgés. Le socialiste au pouvoir Noske joue la provocation en limogeant le préfet de police, qui était un socialiste indépendant (USPD – frange radicale du SPD dont sont issus les spartakistes), et fait appel aux milices les plus conservatrices, les « corps francs », composées de soldats revenus du front.

La répression est sanglante. Le destin des deux dirigeants vient sceller l’échec de l’insurrection révolutionnaire.

Rosa Luxemburg, figure du mouvement révolutionnaire : un hommage international

Nombreux sont ceux qui au cours des cent dernières années ont rendu hommage à la mémoire de cette révolutionnaire ; toute l’année sa tombe est fleurie au cimetière de Friedichsfelde, et le deuxième dimanche de janvier des délégations de la gauche internationale se recueillent près du Mémorial de la révolution spartakiste, reconstruit en 1951 après sa démolition par le régime nazi.

La République Démocratique Allemande a de son côté quasi canonisé sa figure par une commémoration officielle. Cela n’a pas empêché les dissidents du régime est-allemand de l’ériger en symbole de la liberté de pensée, faisant référence à celle qui écrivait en 1918 dans La Révolution russe : « la liberté, c’est toujours la liberté de celui qui pense autrement ».

Qui a tué Rosa Luxemburg ?

Depuis plusieurs semaines les deux leaders communistes sont obligés de vivre en semi-clandestinité pour pouvoir continuer leur combat et permettre la parution du Rote Fahne, Le Drapeau Rouge, organe de presse du parti communiste allemand, à la direction duquel ils participent .

“Berlin sous drapeau rouge”. Photographie d’un journal allemand de l’époque.

Ils sont arrêtés dans l’appartement rue de Mannheim où ils s’abritent avec d’autres de leurs camarades afin de préparer un article. Ils sont conduits au quartier général de la commission de citoyens, située dans une brasserie. Les « corps francs »  les font venir à l’hôtel Eden, siège de leur état major, situé au cœur de Berlin.

Le premier arrivé, Karl est assommé d’un coup de crosse sur la tête puis est emmené devant un officier par des soldats en voiture et exécuté par balles dans le jardin du Tiergarten. Son corps est récupéré et abandonné devant le poste de secours du zoo avec une étiquette « inconnu ».

Rosa Luxemburg comprend ce qui se passe et proteste en vain en voyant emmener son compagnon de combat. Elle aussi reçoit un coup de crosse dès son arrivée à l’hôtel ; insultée, frappée, elle refuse de répondre aux questions du lieutenant général Waldemar Pabst, premier officier d’état-major. À sa sortie elle est prise en charge par des militaires sous la direction du lieutenant Vogt, qui doivent officiellement la transférer en prison. Mais frappée à nouveau à la tête par le soldat de faction, elle est portée à moitié évanouie dans la voiture, et très vite exécutée par balle. Son cadavre est jeté dans le Landwehrkanal au pont de Lichtenstein.

C’est donc le cercueil vide de Rosa Luxemburg que la foule verra le 25 janvier 1919, au cimetière, lors de la cérémonie d’enterrement de la trentaine de victimes de la répression. Ce n’est que le 31 mai que le corps d’une femme est retrouvé à une écluse : on conclut d’après des objets trouvés sur elle qu’il s’agit de Rosa Luxemburg, et le corps est mis au tombeau le 13 juin.

La cérémonie d’hommage aux victimes de la répression, le 25 janvier 1919. Photographe inconnu.

La presse établie essaie bien de cacher la vérité sur les circonstances de ces deux morts et rapporte que la foule a lynché les fauteurs de troubles. Mais cette version ne tient pas. La vérité sur le déroulement des actes a été établie d’abord grâce à l’enquête de Léo Jogichès, l’ami le plus proche de Rosa Luxemburg, puis des décennies plus tard par les révélations détaillées du responsable militaire, Waldemar Pabst.

L’enquête menée par Léo Jogichès fut publiée le 12 février dans le Rote Fahne, le jour même où la parution du journal fut autorisée à nouveau. Il y dévoilait les circonstances et les noms des exécutants. Cette enquête coûta la vie à Léo Jogichès, activement recherché et qui fut massacré après son arrestation le 10 mars 1919, mais elle permit la tenue d’un semblant de procès.

Waldemar Pabst, qui a ordonné l’exécution des deux leaders communistes, est mort à l’âge de 89 ans, en 1970. Il a écrit des mémoires qu’il laisse inachevées, dont certaines parties sont néanmoins publiées. Il y affirme avoir reçu l’ordre d’arrêter et de mettre fin aux activités des deux révolutionnaires directement de Noske, chef social-démocrate de la nouvelle république. Il est aujourd’hui avéré que Noske, contacté par téléphone en direct de l’hôtel Eden après l’arrestation de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg, a bien fait part de sa volonté d’exécuter ses deux anciens camarades, se déchargeant sur Waldemar Pabst quant aux modalités concrètes de cet assassinat.

L’assassinat de Rosa Luxemburg comme de Karl Liebknecht est donc commandé par le pouvoir en place, qui n’a jamais reconnu sa responsabilité. En 1962 encore, dans un communiqué officiel après les révélations de Waldemar Pabst, le gouvernement de la RFA, sous l’égide de Konrad Adenauer, déclare que les assassinats de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg ne sont que des exécutions légales en accord avec la loi martiale.

En 2009, une découverte étonnante ravive un certain nombre de souvenirs. Un cadavre de femme dans un cercueil de bois déposé dans une pièce souterraine de l’hôpital de la Charité à Berlin révèle de fortes ressemblances avec les caractéristiques physiques de Rosa Luxemburg, qui souffrait d’une maladie de la hanche et boitait. Ce corps sans tête, ni mains, ni pieds, pourrait bien avoir été lesté de poids pour le faire couler, selon un certain nombre de témoignages. La recherche d’ADN en cours s’avère difficile.

La répression de la révolution spartakiste, matrice idéologique de l’extrême-droite allemande

De leur vivant, Liebknecht et Luxemburg dénonçaient la militarisation de la société allemande et son emprise sur le domaine politique. Après la défaite militaire, l’Allemagne se trouve confrontée à un choix politique capital : une république socialiste avec une assemblée de conseils où les ouvriers détiennent le pouvoir, ou bien une république parlementaire dans laquelle continuent de jouer les forces déjà présentes dans le IIème Reich. Les sociaux-démocrates, soucieux d’éviter toute alternative révolutionnaire, se sont alliés aux nationalistes. La Constitution de la République de Weimar en juillet 1919 instaure un régime semi-présidentiel, produit de cette alliance.

En 1919, le même Noske qui demande la mort de Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg devient Ministre de l’armée et n’hésite pas à écraser l’éphémère “République de Bavière” (avril-mai 1919) avec l’aide de « corps francs » (freikorps) commandés par un officier d’extrême droite, et alliés à l’armée régulière. L’appel à de telles forces armées au cœur de la République entérine la reconnaissance d’une armée parallèle et légitime la répression sauvage des insurrections populaires. Nombre des futurs militants nazis ont fait leurs armes dans des corps francs de cette nature.

Le meurtre d’opposants politiques – l’appel au meurtre de Karl Liebknecht est placardé sur les murs de Berlin en décembre 1919 -, la psychose anti-communiste, la légitimation de la violence para-militaire d’extrême-droite, créent un climat et des conditions qui rendent possible l’émergence d’un phénomène politique comme le nazisme.

Rosa Luxemburg, le parcours d’une combattante

Dès sa période lycéenne, Rosa Luxemburg s’engage dans des groupes d’étudiants opposés à l’autocratie de l’Empire russe. La répression est dure. En Suisse elle rejoint les groupes de militants socialistes et marxistes polonais et russes. À 23 ans, elle fonde le Parti social-démocrate de Pologne. Quand elle s’installe en Allemagne, elle adhère au SPD avec enthousiasme, le plus grand parti social-démocrate d’Europe. Depuis la répression qui a suivi en France la Commune, en effet, c’est sur la « gauche » allemande que se fondent les espoirs de changement social.

Elle manifeste, défile, prend la parole dans les meetings ; malgré sa petite taille, elle capte l’attention des foules et devient une oratrice hors pair. Elle participe aux travaux de l’Internationale dont elle rejoindra le bureau en 1904. Ses activités théoriques se forment dans le combat et souvent par la polémique pour imposer une voie révolutionnaire dans un parti social-démocrate tenté par le réformisme.

Son opposition de plus en plus marquée avec la direction du SPD la conduit à fonder avec Karl Liebknecht une tendance en 1915, la Ligue Spartakiste, du nom de l’esclave romain Spartacus. Elle a une activité de journaliste intense. Pour la seule année 1905, elle fournit 90 articles. Elle occupe dans l’école de formation du SPD le rôle de professeur. Elle fonde l’organe de presse Le Drapeau Rouge en pleine révolution en 1918. 15 jours avant son assassinat, à 48 ans, elle participe activement à la fondation du parti communiste allemand (KPD).

Ses activités, notamment sa position anti-militariste la conduisent en prison à plusieurs reprises , en 1904 en Saxe, elle est emprisonnée deux mois pour avoir critiqué l’empereur Guillaume II, puis elle est retenue 5 mois à Varsovie à la Citadelle en 1906 pour sa participation à l’insurrection, en 1907 elle est condamnée à 2 mois de prison à Weimar pour propagande. Les dernières années se passent principalement derrière les barreaux, à partir de février 1915 elle est incarcérée un an dans la prison des femmes de Barnimsstrasse, pour appel à la désobéissance contre la guerre, puis de février 1916 à novembre 1918, sans aucun procès ni chef d’accusation. Elle connait plusieurs prisons, elle retrouve celle de Barnimstrasse, puis elle passe à la prison de l’Alexanderplatz à Berlin avant de se retrouver derrière les murs de Wronkle. Quand elle quitte l’enceinte de Breslau le 8 novembre 1918, elle tourne le dos à sa neuvième prison.

La correspondance de Rosa Luxemburg rédigée en prison a nourri sa légende. Ses lettres, écrites à ses amies pour la plupart, révèlent un caractère optimiste, doué d’un amour profond pour la vie, d’une faculté à s’émerveiller sans cesse renouvelée et d’une sensibilité qui s’accroît en prison avec la diminution de ses capacités physiques. “Vous le savez, j’espère malgré tout mourir à mon poste. Mais mon moi profond appartient davantage à mes mésanges charbonnières qu’à mes « camarades »”, écrit-elle le 2 mai 1917.  Rosa Luxemburg ne cesse de lire avec passion ; de la littérature mondiale, mais aussi des ouvrages scientifiques consacrés à la nature, la flore – elle compose un herbier – et la faune : elle connaît le chant des oiseaux, sait les nommer, les observe attentivement et avec empathie. Affaiblie par la captivité, sa sensibilité s’aiguise ; elle pleure devant les souffrances d’un buffle battu par un soldat. La beauté du monde l’aide à vivre, elle accueille dans sa cellule avec joie le premier bourdon du mois de mai « très gros, dans un habit de fourrure noire, brillant comme un sou neuf » lettre du 2 mai 1917. Le 24 décembre 1917, elle écrit : « hier donc, j’ai pensé : c’est curieux que je vive toujours, sans raison particulière, dans une ivresse joyeuse… Et dans le noir, je souris à la vie, comme si je connaissais quelque secret magique qui démentirait tout ce qu’il y a de mauvais et de triste pour le transformer en lumière et en bonheur ». C’est cet aspect de sa personnalité que ses compagnons retiendront après sa mort, et qui a contribué à conférer à son assassinat une telle dimension tragique.

Rosa Luxemburg occupe une place bien particulière pour les femmes de son époque. Son rôle éminent au sein du SPD, avec Clara Zetkin – elles prétendaient être les “deux seuls hommes” du bureau de la social-démocratie – a marqué les esprits. Elle était sensible à la question de l’émancipation des femmes. A sa sortie de prison ce sont un millier de femmes qui viennent l’accompagner chez elle, lui apporter des cadeaux.

L’oeuvre théorique de Rosa Luxemburg

Rosa Luxemburg n’a pas laissé de corpus philosophique systématique, mais son activité de journaliste et de dirigeante révolutionnaire, l’a poussée à écrire un grand nombre d’articles.

Elle souligne l’importance de la “praxis”, de l’expérience des luttes, non seulement pour remporter une victoire, mais pour transformer et développer la conscience révolutionnaire d’un peuple. De fait c’est dans les mobilisations que le « prolétariat » prend conscience de sa volonté de transformation et se transforme lui-même. Il ne saurait y avoir pour elle de pensée préétablie une fois pour toutes, de schéma qui engendrerait une action concrète : la conscience révolutionnaire éclot et s’épanouit au cours de l’action, et avec elle. La tâche est donc d’aider à développer des grèves, des actions multiformes, et non pas d’attendre un mot d’ordre capable de déclencher une action.

C’est la raison pour laquelle Rosa Luxemburg n’était pas une fervente adepte de la notion de “parti d’avant-garde” qui susciterait l’action des masses ou les éduquerait grâce à la conscience élevée de ses membres. Pour elle, les luttes éclatent de manière soudaine et parfois peu prévisible même – si les révolutionnaires ont préparé le terrain par leur propagande. Rosa Luxemburg observe que les masses s’auto-émancipent dans l’action, et que leur conscience de classe progresse au cours de celle-ci.

C’est la raison pour laquelle elle reproche à Lénine de vouloir réglementer les libertés publiques. Elle considère que l’exercice de la liberté est un instrument crucial dans l’éducation des masses.

Au seuil du XXème, de sa cellule de prison, Rosa Luxemburg s’interroge sur le contexte historique et dénonce la violence qu’engendrent le capitalisme et l’impérialisme en recomposant les frontières du monde contemporain, et leur effet « boomerang » sur la société allemande. Le 15 janvier 1919, la vague destructrice touche durablement l’avant-garde européenne en emportant Rosa Luxemburg, Karl Liebknecht et 31 autres fondateurs du mouvement spartakiste allemand. Les conséquences de cet assassinat sur l’avenir pacifique de l’Europe sont incalculables.

Pour aller plus loin :

Marie-Claire Caloz-Tschopp, Romain Felli, Antoin Chollet, Rosa Luxemburg, Antonio Gramsci Actuels, Editions Kimé, Paris, 2018.

Alfred Döblin, Novembre 1918, Une révolution allemande, Karl et Rosa, tome IV, traduit de l’allemand par Maryvonne Litaize et Yasmin Hoffman, Agone, 2008.

Rosa Luxemburg, Lettres à Sophie, Berg International, Paris, 2002.

Max Gallo, Une femme rebelle, Presses de la Renaissance, 1992.

Rosa Luxemburg, de Margarethe von Trotta, 1985

Les oeuvres théoriques de Rosa Luxemburg sont traduites en français et peuvent être téléchargées.

Sources des images : BNF.