Trois décennies après la signature du Traité de Maastricht, les promesses de lendemains qui chantent semblent lointaines. Dérégulation, privatisations, austérité : la construction européenne semble au contraire avoir ouvert la voie à la mondialisation dans toute sa brutalité. Si les constats sont de plus en plus alignés, aucun consensus ne se dégage quant à l’issue à donner aux impasses de l’Union européenne. Trente ans après Maastricht, la reconstruction d’un contrat social passera-t-elle par la rupture avec le cadre européen ou par la transformation de celui-ci ?
Pour en discuter, Le Vent Se Lève et le cercle Lucien Herr feront débattre quatre intervenants :
– Aquilino Morelle, haut-fonctionnaire et auteur de “L’opium des élites – comment on a défait la France sans faire l’Europe” (Grasset)
– Frédéric Farah, auteur de divers livres sur la mondialisation et le néolibéralisme, dont Europe : “la grande liquidation démocratique” (Bréal)
– Chloé Ridel, directrice adjointe de l’Institut Rousseau et autrice “D’une guerre à l’autre – L’Europe face à son destin” (L’aube)
– Alma Dufour, députée France Insoumise-NUPES et militante écologiste, figure de la lutte contre le déploiement d’entrepôts Amazon sur le territoire français.
La table-ronde sera animée par Vincent Ortiz, rédacteur en chef adjoint du Vent Se Lève.
La conférence aura lieu à l’École normale supérieure (29 rue d’Ulm, 75005), le 21 septembre à 18 heures, en salle Jean Jaurès.
La conférence sera suivie d’un verre.