Emmanuel Macron serait prêt à permettre l’élection du faucon allemand Jens Weidmann à la tête de la Banque centrale européenne, en échange d’une présidence française de la Commission. Une décision inattendue et potentiellement lourde de conséquences sur la politique monétaire européenne. Le candidat allemand aurait aussi la préférence de Jean-Claude Juncker.
Alors que le successeur de Mario Draghi sera désigné en octobre à la tête de la Banque Centrale Européenne, les tractations vont bon train entre États européens. Le choix du futur gouverneur de la BCE, théoriquement indépendant, est pourtant un enjeu de taille.
Jens Weidmann, à nouveau favori ?
Jens Weidmann, directeur de la Bundesbank depuis 2011, ne faisait jusqu’alors plus figure de favori après l’avoir pourtant longtemps été, et ce pour deux raisons : d’une part la préférence de l’Allemagne pour la présidence de la Commission Européenne, et d’autre part la très forte réticence à l’égard de la candidature de Weidmann venant notamment des pays de l’Europe du sud et de la France. Ainsi, selon Bloomberg, l’allemand n’était plus qu’en 5ème position dans la course à la présidence de la prestigieuse institution européenne début février.
Mais des éléments récents pourraient remettre à l’ordre du jour l’hypothèse Weidmann. Tout d’abord,