Pandémies : responsabilité anthropique, réponse écologique ?

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Déforestation en Afrique

Alors que la crise du Covid-19 frappe durement notre société, la responsabilité anthropique dans la multiplication des pandémies à travers le monde est maintenant avérée. La destruction de la biodiversité et des écosystèmes, la déforestation ou le trafic de la vie sauvage favorisent l’apparition de nouveaux virus. Pour lutter contre cela, une approche préventive fondée sur l’écologie et la préservation des écosystèmes est nécessaire.

Pandémies, un temps de retard

Déjà plus de deux millions de morts [1], l’économie de la planète à terre, les populations assignées à résidence, les libertés souvent bafouées : les dégâts enregistrés à cause du Covid-19 sont tels que la tentation est forte d’identifier très vite le coupable qui en est la cause. Très sérieusement, aux yeux des scientifiques chinois, le pangolin a failli tenir ce rôle de coupable universel. Moins sérieusement, les complotistes veulent faire croire à quelques manipulations de laboratoire, involontaires ou non, ayant fabriqué le coronavirus. La vérité, selon de nombreux scientifiques, serait moins fulgurante : la destruction de la biodiversité, orchestrée depuis des années par des coupables ordinaires, compte bien parmi les causes principales de la pandémie.

La stratégie actuelle est essentiellement sanitaire ou médicale. Elle consiste à détecter le plus tôt possible les nouvelles maladies, à les contenir, et ensuite à patienter jusqu’à ce que l’on réussisse à développer des vaccins ou un traitement permettant de les contrôler. Jusqu’à présent, cette stratégie avait porté certains fruits en permettant de limiter les zones infectées par une maladie. Ce fut le cas pour le virus Ebola responsable de fièvres hémorragiques souvent mortelles et qui put être cantonné à l’Afrique de l’Ouest. Hélas, avec le Covid-19, aucune barrière sanitaire ne s’est révélée efficace. Dès le printemps 2020, 60% de la population mondiale a vécu un confinement. Puis une deuxième vague est intervenue sur la majorité des continents, parfois, déjà, une troisième…. Face à un virus très transmissible, l’actuel triptyque stratégique identification-alerte-isolement montre toutes ses limites. Malgré les efforts considérables déployés par la communauté internationale et notamment l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on comptait à la veille des fêtes de fin d’année, plus d’un million et demi de décès dans le monde. En France, le chiffre dépassait les 60 000 morts.

L’actuel triptyque stratégique identification-alerte-isolement montre toutes ses limites avec le Covid-19.

Indispensables, les mesures les plus sévères mises en œuvre a posteriori dans le cadre du troisième volet du triptyque, l’isolement, se sont révélées ruineuses. La première pandémie à haut taux de mortalité depuis le VIH dans les années 1980 [2] aurait coûté à l’économie entre 8 000 et 16 000 milliards de dollars au premier semestre 2020, tout en contribuant à une forte hausse des inégalités. Le véritable bilan économique ne pourra en réalité pas être dressé avant qu’un vaccin fiable soit développé, déployé et que la transmission du virus soit arrêtée. Près d’un an après l’apparition du virus dans la province chinoise du Sichuan, nous sommes encore loin de percevoir « le bout du tunnel ». Ce désastre économique est aussi un désastre social [3]. Les femmes, les familles monoparentales, les pauvres sont les plus touchés, même dans les pays les plus riches où le chômage explose. Géographiquement, en Amérique du Sud par exemple, ce sont les peuples autochtones qui sont le plus gravement touchés par la crise sanitaire, économique, sociale. Enfin, les actuelles politiques de contrôle de la pandémie reposant sur l’isolement ont de lourdes conséquences psychologiques. La santé mentale est mise à l’épreuve par des troubles de l’anxiété, troubles du sommeil et une hausse du nombre de dépressions du fait de la raréfaction des relations sociales, la perte d’un proche et la peur de la pandémie.

Rappelons-le : la pandémie est née en Chine dont on dit qu’elle est l’atelier de la planète. Plus que d’autres, ce pays vit de la mondialisation, plus qu’ailleurs l’urbanisation y est galopante. Ce qui a pu encore marcher en Afrique de l’Ouest avec Ebola dans des zones relativement à l’écart du grand marché mondial a échoué avec le Covid-19. Il faut trouver un relais au triptyque identification-alerte-isolement qui a prévalu dans la crise actuelle comme nous l’avons vu. Cela ne pourra se faire si l’on explore les racines plus profondes de la vague pandémique.

L’origine des dernières pandémies ne laisse aucun doute : 70% des nouvelles maladies et quasiment toutes les pandémies sont des « zoonoses ». Elles sont causées par des microbes d’origine animale [4]. C’est le cas, nous l’avons vu, du virus Ebola. C’est aussi le cas du virus Zika apparu en Ouganda et détecté pour la première fois chez un singe en 1947. Transmis par un moustique, il sévit aujourd’hui en Afrique, en Asie, en Amérique latine. Parfois quelques cas sont détectés en France. Aucun vaccin n’existe à ce jour. Que les pandémies soient des zoonoses n’a rien de rassurant. La nature est un repère à virus : 1,7 million d’entre eux n’auraient pas été découverts. Quand l’environnement dans lequel ils prospèrent est détruit, les virus sont contraints de chercher d’autres hôtes susceptibles de les accueillir pour survivre. Sur un même territoire, les frictions entre les activités humaines et les écosystèmes détruits augmentent donc le risque que les virus passent d’un animal à un humain. Le nombre de pandémies augmente donc du fait de l’activité humaine sur l’environnement.

La destruction de la biodiversité, grande responsable des pandémies

Ne serait-il pas plus judicieux de remplacer l’actuelle posture réactive face aux pandémies par une approche préventive basée sur une meilleure protection des écosystèmes dont sont originaires les virus ? C’est en tout cas la conclusion du dernier rapport de l’IPBES, Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) [5]. Cette étude, portée par 22 scientifiques du monde entier, épidémiologistes, biologistes ou encore écologues, présente les liens qui existent entre la destruction de la biodiversité et l’émergence de pandémies. Pour simplifier, l’IPBES est à la biodiversité ce que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est au climat. Leurs rapports sont une vaste synthèse de l’ensemble des travaux scientifiques mondiaux portant sur la biodiversité. Ceux-ci sont relus, interrogés et rectifiés un grand nombre de fois par l’ensemble des experts des 124 pays membres. Les résultats et conclusions apportés s’approchent donc le plus possible du consensus scientifique.

La pression exercée par l’homme sur les écosystèmes tend à augmenter fortement le risque pandémique. 

Les résultats sont donc sans appel. La pression exercée par l’homme sur les écosystèmes tend à augmenter fortement le risque pandémique. Les déforestations massives orchestrées pour créer de nouvelles terres agricoles destinées essentiellement à la monoculture de denrées exportées (café, cacao, thé, soja…), l’exploitation et l’exportation de bois exotiques à forte valeur commerciale, le commerce d’espèces animales sauvages pour la consommation humaine ou encore le massacre des animaux pour l’ivoire ou leur peau dérèglent les interactions naturelles entre espèces et microbes. L’intrusion de l’homme, ainsi que de son bétail, dans de nouveaux écosystèmes les met en contact avec de nouveaux agents pathogènes contre lesquels leurs organismes ne sont pas protégés. En effet, il existe encore dans la nature un très grand nombre de virus et de pathogènes avec lesquels l’Homme n’a jamais été en contact et qui peuvent être potentiellement dangereux [6].

Une activité anthropique en particulier, l’élevage intensif, contribue fortement à l’apparition et à la circulation de nouvelles pandémies. En 2014, le biologiste François Renaud, expliquait dans une interview parue dans la revue du CNRS, le rôle majeur qu’il joue dans la propagation des virus [7]. La promiscuité et les conditions sanitaires dégradées peuvent engendrer la transmission à l’être humain, dans les cas où une mutation génétique aléatoire le permet. On sait à quel point les grippes aviaires inquiètent les autorités sanitaires. L’ultra-aseptisation des élevages et l’uniformisation génétique tendent à affaiblir la résistance du bétail aux maladies, notamment virales comme le montre Lucile Leclair dans son livre Pandémies, une production industrielle [8].

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Elevage intensif de poulets

Nécessité d’une action préventive de long terme

Mieux connaître les causes anthropiques des pandémies rend possible l’espoir. Il est possible d’agir sur les activités humaines pour prévenir l’apparition de nouveaux virus en ayant une approche de long terme plus efficace, plus écologique, plus sociale et économiquement vertueuse. Selon le rapport de l’IPBES sur la biodiversité et les pandémies, le coût d’une telle politique est estimé entre 22 et 31 milliards de dollars par an, une somme ridicule face aux milliers de milliards que coûte le Covid-19. Cette stratégie préventive peut être divisée en deux volets, aux enjeux et aux échelles géographiques différents.

Nous pouvons agir sur les activités humaines pour prévenir l’apparition de nouveaux virus en ayant une approche de long terme plus efficace, plus écologique, plus sociale et économiquement vertueuse.

De manière très schématique, deux catégories de pays sont vulnérables aux pandémies. Les premiers sont, parmi les pays en développement, ceux qui disposent encore d’une faune sauvage très riche. Les communautés rurales de ces pays sont souvent en première ligne quand surgit une nouvelle maladie d’origine microbienne. L’absence d’un système de soins suffisamment efficace pour la détecter et la combattre aggrave les risques de forte mortalité au sein de tout le territoire. La seconde catégorie de pays est celle des pays développés fortement insérés dans la mondialisation. Leur dépendance aux flux internationaux, la densité de leurs réseaux d’échanges internes et leur urbanisation facilitent une propagation très rapide d’une éventuelle zoonose. La France en fait partie.

Création de zones protégées

L’enjeu est donc d’abord d’empêcher l’apparition de nouvelles épidémies dans les pays émergents disposant encore d’une forte biodiversité et d’une faune sauvage préservée (forêts tropicales, zones humides). Puisque les zoonoses apparaissent du fait de frictions géographiques entre l’habitat humain et son bétail avec le territoire de la faune sauvage porteuse de virus, il faut endiguer l’intrusion des activités anthropiques néfastes dans des zones à haute biodiversité. Cette logique conservative consiste à créer des zones protégées en y interdisant toute pratique menaçant la biodiversité et en limitant leur accès. Leur mise en place peut néanmoins reproduire la logique néocoloniale en cas d’absence de coordination avec les populations locales à l’instar de certains mécanismes de compensation carbone. Créer de nouvelles zones protégées peut en effet être synonyme d’expulsions et de déplacements de communautés dépendantes des terres [9]. Ces politiques écologiques doivent ainsi être élaborées avec les peuples autochtones, premières victimes du réchauffement climatique et de la perte de biodiversité. Sans quoi, elles pourraient trouver, à juste titre, une farouche opposition, ou bien recréer les déplacements de population fragilisant l’équilibre d’un écosystème et renforçant encore les risques de zoonoses.

Il faut endiguer l’intrusion des activités anthropiques néfastes dans des zones à haute biodiversité.

Cette approche conservative ne peut se suffire à elle-même. Il faut également lutter contre les causes de ces frictions. L’une d’elles, rappelons-le, est liée à une agriculture intensive destinée à alimenter les marchés mondiaux. Ce modèle agricole est très consommateur de terres : l’usage de pesticides, le labour et la monoculture stérilisent les sols et forcent ainsi les agriculteurs à chercher de nouvelles terres. C’est une des causes principales de la déforestation [10]. Ainsi, l’élevage, afin de disposer de nouvelles surfaces pour nourrir le bétail, est responsable de 70% de la déforestation [11], favorisant la rencontre avec de nouveaux virus. Il s’agirait donc de promouvoir des pratiques agricoles plus soutenables afin de nourrir la population mondiale en utilisant seulement les terres déjà disponibles.

Rééquilibrer les économies

Une autre piste consisterait à repenser notre système économique qui fragmente les économies et les rend dépendantes d’activités non soutenables. La spécialisation économique est un moyen efficace pour beaucoup de pays de maximiser leur productivité, mais nécessite souvent de détruire des écosystèmes aux équilibres fragiles. La Thaïlande s’est par exemple spécialisée dans l’élevage intensif de crevettes au détriment des forêts de mangroves qui entourent le littoral : de gigantesques surfaces ont été rasées. Ce pari économique se retourne aujourd’hui contre le pays puisque 700 kilomètres de côtes sont menacés par l’érosion, rendant ainsi des zones d’habitations vulnérables à la montée des eaux. Un autre exemple, plus local cette fois ci, est la prolifération d’algues vertes en Bretagne. Ce phénomène a notamment pour cause les pratiques agricoles intensives : l’utilisation massive d’engrais à base d’azote et de nitrate ainsi que les effluents de l’élevage industriel comme le lisier (rappelons que la Bretagne concentre 57% des élevages porcins de France), qui se retrouvent ensuite dans les cours d’eau, favorise la prolifération des algues vertes. Ces algues, une fois sèches, produisent un gaz qui peut se révéler mortel pour les animaux et l’homme [12]. Il semble donc important d’éviter la surspécialisation des territoires pour ne pas menacer l’équilibre des écosystèmes et entrainer de fortes pertes de biodiversité.

Endiguer le commerce de la vie sauvage

Supprimer tout risque d’émergence de nouvelles épidémies est impossible. Une approche préventive et écologique consisterait alors à veiller à ce que la circulation des virus à l’échelle mondiale soit entravée en limitant les échanges non essentiels. Sur le plan économique, cela consisterait de manière prioritaire à endiguer le commerce de la vie sauvage dont on a souligné le rôle dans la multiplication des pandémies. À l’image du tristement célèbre pangolin, 24% des espèces sauvages de vertébrés font l’objet d’un commerce mondial. Le flux légal des animaux sauvages a plus que quintuplé en valeur au cours des 14 dernières années. Ce marché est évalué selon l’IPBES à au moins 107 millions de dollars en 2019 tandis que le montant du commerce illégal serait lui compris entre 7 et 23 millions de dollars chaque année.

24% des espèces sauvages de vertébrés font l’objet d’un commerce mondial.

Les mouvements de populations humaines et animales sont un important facteur de circulation des zoonoses. Le réchauffement terrestre perturbe les écosystèmes, provoque des déplacements de la faune sauvage susceptible d’être porteuse de nouveaux virus. Dès lors, lutter contre le changement climatique est un moyen de lutter préventivement contre l’émergence de nouvelles pandémies. Cette considération nous incite à élargir notre perspective. Pour cela, rappelons-nous le dernier rapport mondial sur l’état de la biodiversité écrit par l’IPBES [13]. La synthèse des résultats-clés avait fait l’objet d’un article paru en 2019 dans nos colonnes [14]. Il en ressort que les écosystèmes naturels nous rendent 4 types de services complémentaires : la fourniture de biens matériels (énergie, alimentation), la régulation des cycles naturels (qualité de l’air, du climat, pollinisation), les apports immatériels (apprentissage et inspiration, soutien identitaire), les mécanismes d’auto-entretien en se régénérant d’eux-mêmes. Parmi les 18 catégories recensées de services écosystémiques rendus, ce rapport soulignait la baisse conséquente de 14 d’entre eux.

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Cover_page_Assessment_Report_on_Pollinators,_Pollination_and_Food_Production.jpg
Rapport de l’IPBES sur le rôle de la pollinisation

En effet, notre rapport à l’environnement entraîne de façon quasi systématique une ultra-spécialisation du territoire orienté vers la production de biens matériels monétisables comme le maïs, le bois, le soja…. Hyperspécialisation des territoires dans la production de maïs, de bois ou encore de soja. Conséquence directe, tous les autres services potentiels rendus par un territoire se retrouvent réduits. Par exemple, la transformation d’une plaine en champs à pommes de terre augmente effectivement la production du bien matériel monétisable qu’est la patate mais diminue tous les autres services rendus auparavant par le territoire. Il stocke moins de carbone, abrite moins d’espèces pollinisatrices tout en nous privant du lien culturel qui pouvait exister avec la plaine. Plus de régulation de l’air, plus de sols s’auto-régénérant, plus de promenades agréables… Dans cette même logique, l’ultra-spécialisation des écosystèmes favorise donc la dispersion des virus. Ce fléau est alors du même ressort que tous ceux qui sont dénoncés par l’IPBES. Ses auteurs évaluent les conséquences du manque de pollinisation, notamment par les abeilles, à hauteur de 235 à 577 milliards par an. La dégradation des terres agricoles et des forêts, la destruction de leur capacité à jouer un rôle de puits naturel de carbone… À cette litanie, il faut donc ajouter l’explosion des pandémies. Les virus prospèrent grâce au rapport dévastateur que l’Homme entretient avec la nature, bien que les différentes populations du globe ne soient pas égales en termes de responsabilité dans la destruction de biodiversité ou face aux conséquences de cette exploitation.

Par exemple, la transformation d’une plaine en champs à pommes de terre augmente effectivement la production du bien matériel monétisable qu’est la pomme de terre mais diminue tous les autres services rendus auparavant par le territoire. Il stocke moins de carbone, abrite moins d’espèces pollinisatrices tout en nous privant du lien culturel qui pouvait exister avec la plaine. Plus de régulation de l’air, plus de sols s’auto-régénérant, plus de promenades agréables…

Notre vulnérabilité tient de notre incapacité à nous isoler en cas de crise sanitaire sans plonger dans une profonde crise économique. Nous devons bâtir une économie plus résiliente, s’appuyant davantage sur les espaces locaux et favorisant les circuits courts. Au triptyque défensif identification-alerte-isolement, il faut substituer le triptyque offensif prévention-écologie-résilience.

Bibliographie : 

[1] https://www.worldometers.info/coronavirus/

[2] [3] [4] [5] [10] IPBES, Workshop report, IPBES Workshop on Biodiversity and Pandemics, octobre 2020

[6] LVSL, La démondialisation écologique est notre meilleure antidote , mars 2020

[7] CAILLOCE, L., Quand l’homme favorise les pandémies, Journal du CNRS, septembre 2014

[8] LECLAIR, L., Pandémies, une production industrielle, seuil, 2020

[9] Préoccupations des ONG concernant l’objectif d’amener à 30% le taux d’aires protégées et l’absence de garanties pour les communautés locales et peuples autochtones – Survival International

[11] FAO, La situation des forêts dans le monde, 2020

[12] SACLEUX, A., Marée verte : le retour des algues vertes inquiète la Bretagne | National Geographic, novembre 2020

[13] IPBES, Global assessment 7ème conférence, mars 2019

[14] Le Vent se lève. Biodiversité : Synthèse et analyse exclusive du 7ème rapport mondial de l’IPBES, mai 2019