9 novembre 2019, nous atterrissons à Delhi, avec Daniel Wermus, journaliste genevois, et Jean-Marc Lahaye, réalisateur web. Nous avions décidé quelques semaines auparavant de nous rendre en Inde pour aller passer quelques jours aux côtés des marcheurs de Jai Jagat 2020, une grande marche Delhi-Genève pour la justice et la paix partie le 2 octobre dernier et encore trop largement méconnue. Par Benjamin Joyeux.
Après un vol sans encombre, nous arrivons au moment où Delhi, l’immense capitale indienne, subit depuis une semaine un nouvel épisode de pollution rendant l’air très difficilement respirable[1]. Delhi compte actuellement 29 millions d’habitants, en faisant la 2e plus grande ville du monde, la première d’ici 10 ans d’après les Nations Unies[2]. Le niveau de particules fines y dépasse alors jusqu’à 10 fois le niveau recommandé par l’Organisation mondiale de la santé, faisant de Delhi la ville la plus polluée du monde.
Ainsi, nous ne nous attardons pas dans la capitale indienne, et prenons rapidement un train direction Bhopal, à environ 760 km plus au Sud.
Bhopal, ce n’est pas seulement la ville de la catastrophe industrielle qui fit entre 20 et 25 000 morts la nuit du 3 décembre 1984 lors de l’explosion d’une usine de la firme américaine Union Carbide[3]. Bhopal, c’est également la capitale de l’état du Madhya Pradesh, d’environ 2 millions d’habitants, dotée d’un magnifique centre historique gorgé de temples et de mosquées, et d’un lac qui n’est pas sans rappeler Genève.
Bhopal, c’est surtout la ville qui abrite les principaux locaux de l’organisation Ekta Parishad.
Ekta Parishad[4] (« Forum de l’Unité » en Hindi) est un mouvement indien qui s’est fait connaître à l’échelle nationale puis internationale ces dernières décennies pour avoir organisé de grandes marches non-violentes, dans la plus pure tradition du Mahatma Gandhi, afin de défendre les droits des petits paysans sans terres. Une marche de 25 000 petits paysans en 2007, la Janadesh[5], entre Gwalior et Delhi, avait permis à Ekta Parishad d’obtenir un certain nombre de promesses du gouvernement indien d’alors pour les droits des petits paysans et des Adivasis, ces peuples premiers marginalisés et grands oubliés des politiques économiques indiennes. Ces promesses n’ayant pas été suivies d’effets, Ekta Parishad et son leader charismatique, Rajagopal P.V, avaient alors récidivé en 2012 avec une grande marche ayant réuni plus de 100 000 paysans, accompagnés de dizaines d’internationaux, la Jan Satyagraha[6]. Cette fois les résultats obtenus étaient tangibles, avec des garanties juridiques pour l’accès aux ressources des Indiens les plus démunis.
Mais en 2014, le BJP[7] de Narendra Modi, parti de la droite nationaliste hindou, arrive au pouvoir. La priorité n’est alors clairement plus l’accès aux ressources pour les plus démunis, mais les investissements directs étrangers pour faire du sous-continent, cette « Inde qui brille » chère à Modi, une puissance économique de premier plan dans la course à la compétitivité mondiale.
Lorsque Ekta Parishad demande alors au nouveau pouvoir la mise en œuvre des promesses jusqu’alors obtenus pour les petits paysans, celui-ci lui rétorque que les politiques économiques et foncières à appliquer ne sont pas de son seul ressort, mais sont réclamées par les grandes institutions internationales, FMI, OMC, Banque mondiale, et les différents traités internationaux signés par l’Inde.
Qu’à cela ne tienne, si le nouveau gouvernement indien se déclare impuissant à garantir les droits fondamentaux des plus démunis, Ekta Parishad va s’adresser cette fois-ci directement aux représentants de la communauté internationale. Surtout que les Nations unies adoptent en septembre 2015 l’Agenda 2030 et ses 17 Objectifs de développement durable (ODD), signés par l’ensemble des États de la planète. Un programme universel ambitieux, avec par exemple comme premier ODD l’« éradication de la pauvreté »[8].
Pour Rajagopal et l’équipe d’Ekta Parishad, prenant au mot cet Agenda 2030, une nouvelle marche s’impose, mais cette fois-ci à l’échelle du Globe. Il faut interpeller la communauté internationale et l’ensemble des consciences bien au-delà de l’Inde sur le sort fait aux plus démunis. Décision est prise de marcher de Delhi jusqu’à Genève, siège européen des Nations Unies, pendant un an, d’octobre 2019 à septembre 2020, afin de récolter le long du chemin les doléances et les bonnes pratiques des communautés traversées par la marche.
Une marche pour promouvoir à l’échelle internationale la non-violence telle que définie par le mahatma Gandhi. Une marche pour dialoguer avec les Nations unies lors de son arrivée à Genève fin septembre 2020 afin de faire une place à la société civile et aux représentants des plus démunis dans la réussite de l’Agenda 2030, véritable « plan survie de l’humanité ». Une marche aux 4 piliers très clairs : éradiquer la pauvreté, éliminer l’exclusion sociale, lutter contre la crise climatique et faire cesser la violence et les conflits. Une marche pour faire converger à Genève en septembre 2020 les milliers d’acteurs du changement qui partout sur la planète œuvrent déjà concrètement pour la transition. Bref une marche pour défier l’imagination et faire tomber toutes les frontières : les frontières géographiques, en traversant une dizaine de pays, mais également les barrières mentales, celles que l’on a tous dans nos têtes et qui souvent découragent et empêchent de croire en la possibilité d’un autre monde possible. Cette marche est nommée Jai Jagat (« la victoire du monde, de tout le monde » en Hindi)[9] !
Lorsque nous arrivons à Bhopal, le 11 novembre 2019 au matin, nous commençons par rencontrer l’équipe des jeunes volontaires d’Ekta Parishad. Ceux-ci s’occupent de la mobilisation de la jeunesse et de la communication autour de la marche Jai Jagat 2020. Ils sont en train de préparer une conférence de trois jours consacrée à l’engagement de la jeunesse à l’arrivée des marcheurs à Bhopal fin novembre. Une dizaine de jeunes connectés et surdiplômés, issus des classes moyennes et urbaines indiennes, ayant rejoints l’aventure Jai Jagat.
Un des programmes phares d’Ekta Parishad consiste à rassembler de jeunes diplômés urbains et de jeunes villageois ruraux pour qu’ils puissent échanger et partager ensemble leurs idées le temps d’un weekend de formation autour de la non-violence. Car bien souvent ces deux milieux ne se côtoient pas et ne se croisent même pas, deux mondes cloisonnés qu’Ekta Parishad s’efforcent de relier afin de faire émerger des problématiques et des solutions communes. C’est le bien nommé programme « Rurban »[10].
Parmi les jeunes volontaires de Bhopal, il y a Mohsin (1er à gauche photo ci-dessus), jeune diplômé originaire de la ville, en charge de mobiliser les jeunes urbains pour la campagne Jai Jagat 2020, et qui dirige la réunion.
Pour lui, « les jeunes constituant aujourd’hui la majorité de la population mondiale, ils ont un rôle essentiel à jouer dans le changement nécessaire à l’avènement d’un monde vivable pour tous. Jai Jagat est une fantastique initiative pour leur permettre de se rassembler autour de cette idée. » Mohsin et son équipe tentent ainsi de sensibiliser la jeunesse, à Bhopal et au-delà, principalement via les réseaux sociaux, sur les enjeux globaux grâce à cette marche Delhi-Genève.
Une façon également de remettre Gandhi au goût du jour. Sanya, jeune Instagrameuse et animatrice radio locale présente à la réunion, cite ainsi pour expliquer son soutien à Jai Jagat la fameuse phrase du Mahatma « sois toi-même le changement que tu veux voir dans le monde ».
Nous quittons Bhopal le lendemain à l’aube avec Aneesh, coordinateur national d’Ekta Parishad, afin d’aller rejoindre les marcheurs de Jai Jagat, dans le district de Bina, à environ 3h de route. Lorsque nous les rejoignons en milieu de journée, cela fait plus d’un mois qu’ils sont sur les routes indiennes.
Partis de Delhi le 2 octobre 2019, jour du 150e anniversaire du Mahatma Gandhi, les marcheurs ont depuis parcouru entre 20 et 25 km par jour dans des conditions parfois dantesques, entre le soleil de plomb, la pollution, en particulier les déchets de plastique, la circulation sur les autoroutes et routes nationales indiennes, etc.
Le groupe de marcheurs se compose d’une cinquantaine de personnes, dont un tiers d’internationaux, avec une forte majorité de Français (mais également un jeune Kényan, un Néo-zélandais, un Suisse et un Espagnol), un tiers de jeunes Indiens urbains et diplômés et un tiers de cadres et de petits paysans d’Ekta Parishad. Et environ la moitié des marcheurs sont des marcheuses, la promotion des femmes étant un des piliers de la campagne Jai Jagat.
Ce qui frappe d’emblée, c’est l’accueil impressionnant que reçoivent Rajagopal et le groupe des marcheurs de Jai Jagat sur la route. Sur les places des villages, devant les temples, dans les écoles, à chaque croisement de rues, sur les chemins, des dizaines, voire des centaines de personnes, femmes, hommes, enfants, viennent à la rencontre de Rajagopal et des marcheurs, pour les couvrir de guirlandes, de colliers de fleurs, leur offrir du thé (le fameux Tchaï indien), le gîte et le couvert, juste un sourire, bref le peu qu’ils ont.
On voit bien à la réaction des villageois qu’il ne s’agit pas d’une opération de communication mais qu’Ekta Parishad récolte sur le terrain le fruit de 30 années de travail au plus près des villageois et des communautés les plus marginalisées d’Inde, oubliées de l’État central.
Dans les villages, le passage de Jai Jagat permet aux habitants de se rassembler et de prendre la parole, souvent joints également par des politiciens locaux. Ils peuvent alors exprimer leurs doléances, leurs besoins, leurs échecs comme leur réussite…L’occasion de faire société le temps d’une escale de la marche.
Tous ces témoignages, ce matériau humain qui émane directement du terrain, sont recueillis par les marcheurs, qui veulent amener jusqu’à Genève en septembre 2020 ces milliers de voix anonymes. Des voix qui doivent absolument être prises en compte par la communauté internationale, des réalités locales qui doivent amener à un changement global, comme le souligne Jill Carr-Harris, coordinatrice internationale de Jai Jagat, d’origine canadienne et une des principales initiatrices de la campagne :
« Par le dialogue et la discussion avec les populations locales, nous intégrons ensemble leurs idées dans une compréhension plus large, pour lier leur vision locale des problématiques au changement global nécessaire. C’est vraiment intéressant, parce que par le passé, nous avons fait avec Ekta Parishad beaucoup de marches gandhiennes, toujours à l’échelle locale. La différence ici est que nous lions cette marche et ces réalités locales à des objectifs globaux et à des enjeux mondiaux. »
Mais cette marche est loin d’être une promenade de santé. Pendant les trois jours de notre présence, certains des marcheurs internationaux nous font part de leurs difficultés à s’adapter au rythme très soutenu de 25 km par jour, suivis de nombreux meetings et réunions dans chaque lieu traversé, même si leur motivation et leur fierté de participer à cette marche semblent intactes.
Comme le souligne Véronique, une Française originaire de Lyon qui n’avaient jamais été auparavant impliquée dans des mouvements activistes et qui a tout quitté pour rejoindre Jai Jagat : « C’est une très belle aventure qui n’est pas toujours facile, mais on apprend à vivre ensemble dans la non-violence et le respect de l’autre. »
Ou Laurence, autre Lyonnaise âgée de 54 ans, qui a décidé de rejoindre Jai Jagat après être tombée tout à fait par hasard sur une conférence à laquelle participait Rajagopal dans sa ville un an auparavant. Et après avoir également parlé avec Véronique :
« J’ai quitté mon travail, j’ai tout organisé avec ma famille et j’ai quitté une vie très confortable dans un très bel appartement pour vivre cette expérience assez incroyable ici. » ajoutant être extrêmement surprise par sa capacité d’adaptation, réussissant à passer outre la promiscuité du groupe et la vétusté de certains lieux. Elle tient à préciser : « Je ne regrette pas du tout, c’est une chance extraordinaire de vivre tout ça ! »
À la question de savoir pourquoi avoir rejoint cette marche et tout quitté pendant un an, Javier, jeune médecin espagnol polyglotte embarqué dans l’aventure répond dans un parfait Français :
« Je ne peux pas donner beaucoup de raisons ou d’explications, c’est plutôt que j’ai ressenti un appel très fort. D’un côté je me reconnais beaucoup dans les objectifs de la marche et la philosophie de la non-violence, et de l’autre c’est aussi une question de transformation personnelle, un pèlerinage. »
Pour Shruti, jeune enseignante indienne née dans une petite ville du Tamil Nadu (sud de l’Inde) et ayant grandie à Mumbaï, titulaire d’un master en biotechnologies et qui marche également depuis plus d’un mois :
« J’ai appris à aller profondément en moi pour essayer de me découvrir et c’est ce qui m’a amené à Jai Jagat : chercher la vérité, la paix et une famille pas seulement humaine mais où toutes les espèces vivantes vivraient ensemble en harmonie. »
Évidemment, face aux immenses enjeux actuels auxquels nous sommes tous confrontés, entre la crise climatique, la destruction du vivant, l’explosion des inégalités, la montée des populismes et de toutes sortes de violences… ces quelques cinquante personnes qui marchent actuellement sur les routes des tréfonds de l’Inde rurale semblent à première vue d’une touchante naïveté, une petite goutte d’eau dans l’océan.
La marche ne fait que commencer. Encore plus de 300 jours à tenir, neuf autres pays à traverser, dont l’Iran qui ne connaît pas ces temps-ci une situation politique et sociale très apaisée, des milliers de personnes à rencontrer, des centaines à convaincre de rejoindre la marche, des dizaines de journalistes à contacter afin de faire connaître cette incroyable épopée humaine… Et des milliers de roupies, de dollars, d’euros à collecter pour pouvoir traverser à pied la moitié du globe, ce qui est loin d’être gagné.
Puis à l’arrivée à Genève fin septembre 2020, il s’agira de réussir encore à s’adresser aux différentes agences onusiennes et à des représentants des institutions nationales et internationales afin de permettre à la société civile et en particulier aux plus démunis et marginalisés de pouvoir dialoguer et s’exprimer. À leur permettre d’être de véritables acteurs du changement pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030. À faire de la non-violence portée par ces héritiers directs de Gandhi, Mandela et Martin Luther King une stratégie politique efficiente pour changer le réel.
Il est ainsi prévu à l’arrivée de Jai Jagat à Genève toute une série d’évènements à la fois politiques et artistiques pendant une semaine, du 26 septembre au 3 octobre 2020[11].
Les marcheurs n’en sont pas encore là. Chaque pas, chaque mètre supplémentaires, chaque village traversé, chaque frontière qui sera franchie d’ici à l’arrivée à Genève, seront autant de petites victoires qui viendront, ils l’espèrent tous, nourrir la grande Histoire.
Rajagopal mène quant à lui cette marche jour après jour, avec calme et détermination. Cette campagne a un objectif très clair selon lui : porter à l’échelle globale des solutions locales concrètes émanant de la base et recueillies tout au long de la marche. Tout en marchant, Rajagopal tente de synthétiser en quelques phrases toute la philosophie de Jai Jagat, du local au global :
« Parce que la pauvreté, les discriminations, les violences, la crise climatique sont bien réelles, elles ne peuvent pas être résolues simplement par des discussions et des vœux pieux. Même si ces Objectifs de développement durable (Agenda 2030) sont un processus bienvenu, nous avons vraiment besoin d’une action déterminée pour réussir à les concrétiser sur le terrain. Si les gens n’ont pas le contrôle sur leurs ressources mais qu’elles sont contrôlées par des multinationales, s’ils n’ont pas de pouvoir sur leurs propres terres, si les décisions sont prises uniquement dans différents forums internationaux, rien ne saura être résolu. Comment faire pour que les décideurs qui cherchent à répondre aux problèmes au sommet se rendent compte qu’il faut partir des gens à la base ? Ce changement de perspective est la réponse des problèmes de notre temps et quand il arrivera, les problèmes ne seront pas résolus uniquement en Inde, mais également en Afrique, en Amérique Latine, partout sur la planète. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un changement de paradigme dans notre façon de penser et d’agir. C’est ce que la campagne Jai Jagat doit réussir à faire. »
Après ces trois jours de partage assez magiques en compagnie des marcheurs de Jai Jagat, sur les routes du Madhya Pradesh, nous repartons la tête pleine d’images et de couleurs magnifiques, de rires d’enfants et de sourires des plus grands, avec quelques ampoules aux pieds, mais également plein de questions. Comment cette marche de cinquante personnes va-t-elle pouvoir continuer au-delà de l’Inde ? Comment va-t-elle se faire suffisamment connaître pour être rejointe tout au long de son parcours par des dizaines, des centaines, des milliers de nouveaux marcheurs ? Comment va-t-elle pouvoir se financer entièrement jusqu’à Genève ? Comment les représentants des populations les plus pauvres de la planète vont pouvoir réussir à s’exprimer dans les instances nationales et internationales d’une des villes les plus riches du Globe ?
Comme pour la fable du Colibri, en fait tout cela dépend peut-être surtout de chacun d’entre nous, puisque Jai Jagat, c’est la « victoire de tout le monde ». Plein de petits pas pour l’homme, et un grand pas pour l’humanité. Alors tous en marche, notamment en France où il est plus qu’urgent de se réapproprier cette expression, et rendez-vous au plus tard à Genève en septembre prochain.
Pour plus d’informations :
Pour contribuer financièrement à la marche et aider concrètement les marcheurs :
https://jaijagat2020.eu/donate/
[1] Lire notamment dans Le Monde du 3 novembre 2019 : https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/11/03/a-new-delhi-un-brouillard-de-pollution-si-dense-que-les-avions-ne-peuvent-plus-atterrir_6017863_3244.html
[2] Voir le rapport de l’Onu en détail : https://population.un.org/wpp/
[3] Sur la Catastrophe de Bhopal, voir notamment la vidéo de Brut https://www.youtube.com/watch?v=o10VzyumBW8 ou lire l’excellent livre de Dominique Lapierre et Javier Moro Il était minuit cinq à Bhopal, Pocket, 3.12.2012
[4] Voir notamment https://fr.wikipedia.org/wiki/Ekta_Parishad
[5] Sur Janadesh : https://fr.wikipedia.org/wiki/Janadesh_2007
[6] Sur Jan Satyagraha, voir notamment le film Millions can walk http://www.millionscanwalk-film.com/fr
[7] Sur le BJP ou Bharatiya Janata Party, lire https://fr.wikipedia.org/wiki/Bharatiya_Janata_Party
[8] Lire notamment https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/development-agenda/
[9] Toutes les informations sur le site https://www.jaijagat2020.org/ et en Français sur le site https://jaijagatgeneve.ch/
[10] Voir https://www.youtube.com/watch?v=1URvt2HC8A8
[11] Pour la présentation du FestiForum « Sois le changement », voir le dossier sur le site de Jai Jagat Genève : https://jaijagatgeneve.ch/festiforum-sois-le-changement/
[11] Pour la présentation du FestiForum « Sois le changement », voir le dossier sur le site de Jai Jagat Genève : https://jaijagatgeneve.ch/festiforum-sois-le-changement/